HRP :

Âge : 16.

Comment avez-vous connu le forum : Par un félon membre de ce forum.

RP :

Nom : Namae

Prénom : Yaemgo

Âge : 17

Starter et son sexe : Riolu ♂

Quelle sera sa ball ? :

Si vous y avez droit, désirez-vous un Shiny ? : Nope. Il est laid.

Ville de départ : Bourg Rico



Description physique

Une silhouette qui pourrait passait complètement inaperçue tant elle était banale. Une affligeante normalité en vérité, qui ne faisait de Yaemgo ni un Apollon ni un Hadès. Pour dire vrai, le jeune homme a passé des années a essayer de se rendre invisible, indiscernable, transparent, bref, une silhouette à laquelle on ne prêterait pas la moindre attention. Il en serait à peu près de même pour un trombone que vous trouveriez dans votre poche gauche : ce trombone à lui seul est une sorte d'avatar du manque d'intérêt. Après beaucoup d'entraînement, Yaemgo avait pu devenir ce trombone.


Mesurant aux alentours de cinq pieds et demi (soit un mètre soixante-quinze environ), il est une allégorie de la banalité comme dit plus haut, n'étant ni particulièrement fort ni spécialement chétif, pas vraiment grand mais pas très petit non plus. On pouvait tout de même, en faisant attention, remarquer quelques particularités : ses bras et ses jambes étaient d'une longueur démesurée. Les premiers se concluaient par des mains arachnéennes aux doigts fins et peu réguliers.
Si son allure était la normalité même qu'il élevait au rang d'art, il en était autre chose pour son visage.

Il faut préciser, dans un souci du détail, qu'il comportait un nez et une bouche, qu'il voyait au moyen de deux yeux et entendait par la faute de deux oreilles, le tout à peu près symétrique, s'il vous plaît. En outre, son volume était délimité par une peau fraîche et rose, mais que le jeune homme laissait peu paraître. Mais quelque chose dans son visage le distinguait du commun des mortels.
Ses traits étaient fins et réguliers, presque féminins. Son nez droit et court à l'arrête longue venait chercher haut entre ses deux yeux pour se terminer en chute libre au niveau de ses lèvres fines et claires. Quand celles-ci se relevaient en un sourire rêveur, deux fossettes se formaient sur ses joues charnues. Ses sourcils étaient fins et étirés.
S'il n'avait pas l'habitude de tirer quelque fierté de son apparence, ne ressentant pas le besoin d'impressionner ou de plaire par ce moyen, il devait avouer que sa chevelure lui plaisait assez. Il avait essayé de la porter courte, voire très longue jusqu'en bas du dos, mais c'était mi-longue qu'il la préférait, se finissant chaotiquement au niveau de sa nuque. Leurs reflets d'argent captaient la lumière et en renvoyait une étrange luminescence.

Cependant c'étaient bien ses yeux qui captaient l'attention de son interlocuteur, lesquels ne lâchaient pas ces derniers tant qu'ils n'avaient pas avoué tous leurs secrets. Sortes de larmes violettes aux éclats indigos et prunes, ils étaient traversés d'étoiles ou de flammes quand le jeune homme ne tenait plus ses émotions. La pupille d'un noir profond semblait absorber la lumière environnante et la relâcher en pagaille dans les iris.

Yaemgo s'habillait simplement, par des habits de tissu ou de cuir, noirs, beiges, blancs ou orange, préférant ne pas donner dans les couleurs trop claires pour les buts sus-cités. Quand le temps était chaud, il affectionnait les chemises décontractées, de lin ou de coton, permettant d'être à l'aise sans paraître trop étranges. Quand venait la saison froide, il s'entourait d'un manteau de cuir rembourré de fourrure, assez serré pour garder au chaud mais point trop pour ne pas limiter les mouvements. Il ne portait pas de bijou, excepté un petit anneau d'ambre sombre attaché autour de son cou par une chaînette.
Une sacoche noire qu'il portait sur le côté réunissait ses possessions et maintenant en place les pokéballs des monstres de poche de son équipe, cachées aux yeux des vadrouilleurs mais facilement accessible d'un mouvement du poignet, et attaché solidement dans son dos se trouvait une paillasse roulée pour prendre le moins de place possible qui lui permettait de passer des nuits relativement confortables, habitué qu'il était à la vie au grand air.



Description morale :

Yaemgo est, à bien des points de vue, une personnalité double.
Tout d'abord, il est plus ou moins au diapason de son apparence : il a tendance à marquer tout ce qu'il perçoit par une moue indifférente, au mieux, ou un regard dédaigneux, au pire. D'aucuns, les gens normaux avec deux bras et deux jambes pour signifier qu'ils existent, prennent les gens de haut avec de grandes et belles phrases qui leur permettent d'après ce qu'ils ont l'air de penser de briller en société. Le jeune homme était d'un autre moule : s'il ne manifestait que peu de respect pour ceux qu'il jugeait trop idiots pour être intéressant, il n'allait pas lancer des phrases assassines ou une répartie hors du commun, préférant se glisser discrètement hors de la vue des-dites personnes pour aller ruminer un peu plus loin. Féru de solitude pour des raisons qui seront citées un peu plus tard, il était plutôt du genre à aller chercher refuge du côté de la nature.
Il était ainsi, plutôt contemplatif, capable de passer des heures la tête levée vers les étoiles jusqu'à ce qu'il ait un torticoli, ou bien pouvant rester un temps forçant le respect dans les branches d'un arbre, ne faisait absolument rien, sans même dormir, activité qu'il appréciait pourtant cordialement. Les arts, ainsi, le passionnaient, et s'il était d'une impressionnante nullité pour le dessin, la peinture ou la sculpture, il disposait en revanche d'une remarquable oreille musicale et possédait dans son sac une lyre façonnée dans un bois noir, conçue pour ne pas s'abîmer, dont il jouait très régulièrement.

Sa relation aux Pokémons était particulière : il les appréciait, sans pour autant être un de ces groupies ridicules qui divinisent les pokémons au point d'oublier qu'ils sont essentiellement des sortes d'animaux au même titre que les humains. Le jeune homme n'avait pas plus de considération pour un Homme lambda que pour n'importe quel Pokémon. Cependant il portait de l'affection à son Riolu qui ne le quittait pas depuis des années maintenant, et avait appris à bien s'occuper des monstres de poche, à force de vivre en solitaire.
Opportuniste, Yaemgo ne verse pas vraiment pour un des deux « camps » et préfère rester Neutre, éventuellement en prenant parti pour celui dont la victoire lui apporterait le plus de bienfaits, mais seulement lorsqu'il en est obligé. La destruction pure et la haine pour la haine de l'intéressait pas, toutefois il n'était pas non plus utopiste ou autre et trouvait ridicule, comme dit plus haut, les défenseurs du « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ».

Mais toutes ces caractéristiques ne sont pas la principale particularité de Yaemgo. Depuis maintenant des années, il était atteint d'une forme particulière de schizophrénie : il présentait donc tous les symptômes d'une double personnalité. L'une était celle présentée précédemment, le Yaemgo « normal » et sain. L'autre était une sorte d'esprit frappeur, une cristallisation de tous les aspects négatifs du jeune homme, faisant ressortir surtout la violence gratuite, le sadisme, la folie, la manipulation. Cette présence infestait l'esprit du jeune homme telle un crabe noir et, si elle était le plus souvent en sommeil, prenait parfois le contrôle du corps de Yaemgo. Celui-ci basculait alors dans un sommeil intérieur tandis que l'Autre pouvait commettre toutes les exactions qui lui traversaient l'esprit par le biais des mains du jeune homme.
Croyant qu'il s'agissait d'un démon ou d'une sorte de spectre, il n'était jamais allé voir aucun médecin. Il était pourtant probable qu'après une longue thérapie, un praticien puisse le libérer de ce dédoublement de la personnalité mais jamais cette possibilité ne se profilerait dans les pensées de Yaemgo.



Histoire :

Tout commence il y a de nombreuses années. Un jeune homme, éleveur de Pokémons et peintre de talent, fait un jour par hasard la connaissance d'une jeune fille de bonne famille. Flash entre leurs yeux bleus : ils tombent éperdument amoureux, un amour comme on en voit dans les contes de fée. Il a les cheveux chatains, des mains élégantes et un sourire confiant. Elle a une chevelure de soleil, un port altier et un rire timide. Les parents châtelains de la jeune fille, la famille Namae, accepte le mariage, car malgré la faible richesse du jeune homme, ses talents de dresseur se répercuteront par une opinion sur la famille. Ils emménagent ensemble dans une belle maison près de Sanaesh en respectant un mode de vie sain. Tout cela est fantastique ; il s'agit des futurs parents de Yaemgo : Bonkura et Krysta. Cette dernière accouchera bientôt d'une fille qu'ils nommeront Hyaku, puis, quelques années plus tard, de Yaemgo.
Ceux-ci auront une enfance joyeuse et épanouie, ayant à peu près tout ce dont ils avaient besoin. Leur père les élevaient dans la tradition de l'art et des pokémons, et des professeurs en firent des enfants cultivés et curieux de tout. A quinze alors, alors que son frère n'en avait que douze, Hyaku reçut par son père son premier pokémon capturé par elle-même en sa compagnie : un Tarsal qui se lia d'amitié avec la jeune fille ravie.
Les années passèrent et le jour des quinze ans de Yaemgo arrivait à grands pas : celui-ci n'en pouvait plus d'attendre pour enfin aller capturer son premier pokémon avec son père. Il ne savait pas encore lequel il voulait, du moment qu'il était assez original...
Cependant, le pays était en tension déjà depuis des années, et un jour avant l'anniversaire de Yaemgo, Bonkura fut appelé à aller se battre avec ses monstres de poche, loin du côté du Pic des Dragons. Son départ se fit dans la nuit, le plus discrètement possible, de sorte que lorsque ses enfants l'apprirent le lendemain, il était déjà loin. Krysta préférait ne pas montrer sa peine et croyait dur comme fer que son mari allait revenir. Les enfants étaient déboussolés et ne savaient que penser. Yaemgo se retrouva seul avec la pokéball qui aurait dû servir à attraper son premier pokémon.

Un an passa. Pas de nouvelles.
Un jour, Krysta reçut une lettre d'un voyageur en haillon. Lorsqu'elle la lut, elle poussa un cri terrible et tomba sur le parquet du salon de la maison. Yaemgo ne sut jamais en quels termes ce message annonçait la mort de son père.
Sa mère était inconsolable, et bien qu'il essayât de devenir « l'homme de la maison », il n'y avait rien à faire pour la consoler : elle passait ses journées à pleurer dans son lit et ses nuits à crier à sa fenêtre : ni le jeune homme ni sa sœur ne trouvait le sommeil dorénavant.

Puis, un matin, un homme arriva à la maison. Le cheveu et l'œil d'un noir de jais, il était jeune et séduisant. Il disait s'appeler Lindorm. Mais dès qu'il le vit Yaemgo fut pris d'une profonde antipathie pour cet homme qui ne lui inspirait pas confiance : le Tarsal de Hyaku, habitué à scruter les émotions des humains, se recroquevillait à chacun de ses passages. Il se disait ami de Bonkura et profondément touché par sa mort ; ses journées, il les passait à essayait de consoler Krysta par des paroles inconnues des enfants. Ceux-ci ne croyaient aucunement à ses paroles, mais leur mère, si perdue dans sa vie, y crut tellement qu'il lui fit passer la bague au doigt quelques mois plus tard, devenant ainsi le beau-père de Yaemgo et sa sœur, désespérés.
Dès lors, il changea du tout au tout. De mielleux, il devient mal-aimable, prompt à la violence autant physique que morale, au chantage et à la menace pour qu'aucun de dénonce ses exactions.
Alors qu'un soir d'automne, lorsque les feuilles rousses finissent d'abandonner les branches des arbres se préparant à la venue des temps froids, Yaemgo s'apprêtait à tomber dans un sommeil profond, il entendit comme un bruit étouffé. Ouvrant la porte de sa chambre, il s'avança dans le couloir. Les bruits provenaient de la chambre de sa mère ; la lumière filtrait de la porte entrouverte. Il pouvait maintenant entendre des pleurs et des gémissements. Glissant un œil à l'intérieur, il fut horrifié par ce qu'il y vit.
Sa mère était affalée à terre, au bord du lit. Lindorm était en train de terminer de l'étouffer avec une corde rouge. Yaemgo avala sa salive avec peine quand il la vit s'effondrer dans une dernière convulsion. Ce fut à ce moment qu'il aperçut sa sœur, bâillonnée et à moitié nue sur le tapis. Lindorm s'approcha d'elle et commença à la violer sans tenir aucun compte de ses gémissements de terreur noyés de sanglots. Le jeune homme, horrifié, ne pouvait pas bouger, ni intervenir ni partir en courant. Quand, au terme de quelques minutes, l'homme lâcha enfin sa sœur ravagée, il sortit de sa ceinture un long coutelas qu'il planta dans son buste : celle-ci hurla à travers le tissu du bâillon. Une dernière fois. A cet instant, le jeune homme ne put retenir un cri d'horreur. Lindorm releva la tête et s'avança vers lui. Il partit en courant, de toute la force de ses jambes. Il entendit derrière lui Lindorm lui courir après, puis envoyer un de ses Pokémon poursuivre Yaemgo. Mais celui-ci courait plus vite qu'il n'avait jamais couru, abandonnant tout.
Il s'en voudra sa vie durant de n'avoir rien fait pour sauver sa mère et sa sœur. Ce fut dans cette fuite que les prémices de l'Autre commencèrent à apparaître, une sorte de schizophrénie s'emparant du cerveau de Yaemgo.

Yaemgo devint vagabond. Sa première destination fut le Pic du Dragon, autant pour s'éloigner le plus possible de l'homme qui avait tué toute sa famille pour obtenir leur héritage, que pour aller dans une sorte de pèlerinage vers l'endroit où son père avait combattu et était mort en héros. Voyageant à pied ou bien en profitant de caravanes qui prenaient son chemin, il arriva sur le champ de bataille. Celui-ci était semblable à une gigantesque plaine dévastée. On pouvait apercevoir un endroit où un pokémon semblait avoir déchainé la fureur de ses flammes, là une gigantesque roche était fissurée dans sa longueur... Vestiges d'un combat sans merci, ni vainqueurs. Trop perturbé par cette scène, le jeune homme s'apprêtait à repartir, quand il aperçut un mouvement du côté d'un rocher. En sortit un tout petit pokémon, que Yaemgo identifia comme étant un Riolu. Étonné, il appliqua les conseils de son père pour attirer un pokémon : il s'agenouilla à quelques pieds de lui et tendit sa main, sans bouger. Le Riolu s'approcha petit à petit. Dans les yeux du monstre de poche il lui semblait voir ceux de son père...
Ils repartirent ensemble.

Yaemgo partit alors vivre en ermite pendant deux longues années, dans les montagnes reculées. Seul, avec le Riolu, il put s'endurcir, du moins physiquement. Car pour ce qui était du reste, l'Autre prenait de plus en plus de place dans son esprit et il n'était pas rare qu'il se réveille en pleine nuit en n'ayant aucun souvenir de ce qu'il avait fait durant les heures précédentes. Cependant, en deux ans, et soutenu par son pokémon, il apprit à contrôler quelque peu les prises de contrôles intempestives de l'Autre. Finalement, quand il ne craignit plus d'être trop dangereux pour les humains et les pokémons qu'il rencontrerait, il décida de revenir à la civilisation.
Sans qu'il le sache vraiment, ses pas le menaient vers la ville de Bourg Rico. Il devait, avant d'y arriver, traverser une dense forêt, froide en cette période de l'année. Accompagnée de Riolu, il préféra ne pas trop s'y attarder, attendu que quelques problèmes pourraient survenir en cas de mauvaise rencontre. Au moment où il commençait à penser cela, le jeune homme crut percevoir un bruit à quelques dizaines de mètres au-dessus de lui. En contrebas, il se cacha derrière un tronc d'arbre et glissa un œil pour observer la cause de ces bruits de voix, de chaînes, de fouets.
Une longue file de prisonniers, des jeunes et des moins jeunes, défilaient les un derrière les autres, chacun enchaîné à un garde musclé et armé. Peu de représentantes du beau sexe dans cet attroupement : il devait s'agir d'esclaves d'une quelconque organisation destinés à travailler dans des camps. Alors que Yaemgo attendait tranquillement que le défilé fut passé pour pouvoir continuer sa route, il se passa un fait tout à fait étonnant. Un jeune garçon, qui devait avoir à peu près son âge, tira violemment sur sa chaîne. Celle-ci devait être rouillée jusqu'à la moelle car elle cassa aussitôt. Le garde fut projeté à terre et, surpris, n'eut pas le temps de comprendre ce qui s'était passé : le prisonnier était déjà parti en courant, sautant à travers les fougères, dans la direction de Yaemgo. Le sang de celui-ci ne fit qu'un tour, au moment où le garçon arriva à sa hauteur, il l'interpella discrètement.

-Suis-moi, dépêche-toi !

Son interlocuteur sembla hésiter et, avisant les molosses qui se reprenaient pour le rattraper, plus haut, il décida d'avoir confiance en cet inconnu. Yaemgo dévala avec lui plusieurs mètres de dénivelé, constatant vite que l'autre avait une bien meilleure forme physique que lui. Ils étaient plus légers que leurs poursuivants et avaient de l'avance : ces derniers disparurent bientôt derrière eux, limités qu'ils étaient par les autres prisonniers qui ne devaient surtout pas s'enfuir eux aussi. Arrivés près d'une rivière, plus bas dans la forêt, Yaemgo et l'inconnu s'arrêtèrent, reprenant leur souffle. Le jeune homme en profita pour le détailler : le fugitif avait des cheveux noirs en bataille, des yeux verts assez inquiétants et un regard de loup traqué. Yaemgo tendit la main :

-Je suis Yaemgo. Joli coup.

L'autre hésita :

-Je suis Jin.

Ils se serrèrent la main. Riolu sembla particulièrement intéressé par ce nouvel arrivant, mais pas beaucoup plus apeuré que ça. Jin n'avait pas encore de pokémon, mais ce n'était probablement qu'une question de temps. Après tout, Yaemgo ne ferait pas éternellement le chemin avec lui s'il ne lui servait à rien...
Bourg Rico n'était plus très loin.
Ils décidèrent de continuer le chemin ensemble.

Bonsoir et Bienvenue sur TOP.
Je ne vois trop rien à redire à ta présentation, simplement à noter de rares fautes inattention donc rien de bien grave.
Sur ce, je valide. Mais j'aimerais que tu respecte le règlement en mettant ton nom + ton prénom dans cet ordre et non l'inverse. (:
Bon rp d'avance ; Je vais allez créer ta T-card de suite, je te demande juste un peu de patience.